• Chapitre 29

    Chapitre 29

                 Je souffrais terriblement, tellement que j'aurais voulu mourir à cet instant. Mais au lieu de ne penser qu'à ça, je repensais aux derniers mots d'Haru. J'étais réveillée en sursaut, et j'étais sur un lit d'hôpital encore une fois. Je me levai, pris mes affaires et marchai en direction de la porte. Sauf qu'à cet instant, je fus encore stoppée par Haru et la même jeune fille de cet après-midi mais en plus de lui, il y avait aussi un docteur et une infirmière que je connaissais très bien. 

                  Tatsuya me prit par le bras et m’amena de force près du lit d'hôpital. Je ne savais ni pourquoi j'étais ici, ni même se qu'il faisait ici. Chaque jour était un combat pour moi, mais cette fois je voulais en finir une bonne fois pour toute. J'en avais marre de cette vie. Je souhaitais plus que tout mourir en paix.

                   A chaque fois que je regardais ces fleurs, c'était comme si la joie me revenait et des souvenirs heureux réapparaissaient devant moi. Ces fleurs étaient sur le chevet de mon lit d'hôpital, elles semblaient tellement épanouies contrairement à moi qui n'était encore qu'une enfant. Haru me posa alors sur le lit et commença à me regarder en détails et dans tous les recoins.

                 Il avait posé ses doigts sur mon cou d'un air catastrophé. Il me demanda alors : "Qu'est-ce qui s'était passé ?" Son inquiétude m'avait émue. J'avais repoussé sa main en reculant et lui répondis : "Rien, j'étais tombée." Il avait regardé mon cou. Les habits de l'hôpital laissaient voir les ecchymoses laissés par les coups que je m'étais tant de mal à cacher aux personne qui m'étaient chères.

                  Je les avais cachées trop tard. Et il reprit : "Il s'était passé un truc là-bas ?

    -Mais non, je te dis que j'avais trébuché et que j'étais tombée.

    -Bon, d'accord, je suis désolé. Tu as le droit de m'en vouloir mais dis-moi ce qui s'était passé. Le docteur m'as dit que tu as des blessures partout sur le corps ...

    -Je te l'ai dit : je suis tombée !

    -Yuki ! A-t-il lâché comme une insulte. Dis-le moi si quelqu'un t'as fait du mal, je le ..."

                  Il a serré les poings comme s'il voulait frapper. J'avais encore failli m'attendrir. J'avais envie de le croire fort et fiable, quelqu'un vers qui se tourner en cas de problème. Haru me dis alors : "Laisse-moi t'aider." Je l'ai regardé dans les yeux. J'avais senti ma poitrine se serrer. Et je lui demandai alors : "Ah oui ? Et ça remonte à quand, la dernière fois que tu as aidé quelqu'un ?".

                  Son visage était devenu aussi impassible qu'un masque. Il ressemblait à tous ces gosses de riche : beau et cruel à la fois. Je ne voulais pas le faire souffrir, car je savais que si je lui disais la vérité, il allait s'en vouloir à jamais et je ne voulais pas de cela. Je ne voulais pas le faire souffrir encore à cause de moi.

                   Ses yeux brillaient comme ceux d'un fou. Je voulais juste répondre "non", mais je m'étais entendue prononcer : "Lâche-moi !". Ses doigts examinaient ma peau et il recommença alors à me parler : "Yuki, je ne plaisante pas ! Dis-moi si quelqu'un t'as frappée ?". Je l'avais repoussé. J'avais essayé de me relever. Sans l'aide d'Haru.

                      J'avais fermé les yeux histoire de reprendre mon souffle. Un bruit de pas me les as fait rouvrir. C'était la jeune fille auprès de lui qui se dirigeait vers moi. Haru repris alors avec un air désespéré : "Bien, je te crois alors ...". Je soufflai un grand coup. Mais quand tout à coup, une voix se fit entendre : "Parce que tu penses qu'elle te dirait la vérité ?".

                     Haru avait rougi et dit : "Je la crois. Je la crois, avait répété Haru". Je ne voulais pas lui montrer le visage que j'avais à cet instant car s'il le voyait il saurait que je lui avais menti. Mes yeux se sont embués de larmes. J'avais la tête qui tournait et les battements de mon cœur résonnaient jusque dans les oreilles. Mais je n'allais pas pleurer devant lui, sinon, dès qu'il apprendrait la vérité, il ne me lâcherait plus d'une semelle. Je le détestais.

                    J'avais rouvert les yeux et il me dit : "Tu peux me le dire s'il t'étais arrivé quelque chose, je pourrai peut-être t'aider, avait déclarer Haru d'une voix calme". Je me suis retenue de rire. Haru n'aidait jamais personne. A ce moment-là, il avait dû lire dans mes pensées puisqu'il me regardait d'un air plutôt amusé. Sa voix tremblait. C'était le Haru d'avant. Fort, fiable, comme un héros pas une marionnette. Mais il avait tourné la tête ; la lumière s'était posée sur sa cicatrice. Mon illusion s'était alors dissipée.

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    Déjà plus une semaine de passé depuis les vacances et juste deux chapitres publiés. ^^'

    J'espère que vous passez tous de bonnes vacances ! :)

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